Lili's world (avec un peu de Didi dedans)

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littérature adulte

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lundi, janvier 4 2010

Eleanore Rigby

Liz Dunn est ce que beaucoup appelle une vieille fille : 36 ans, célibataire, bien dans ses kilos en trop (et il y en a beaucoup à la croire), ses seuls contacts avec le monde extérieurs sont familiaux (et encore, pour certains c'est de la pitié). Dans ce néant va arriver un événement qui va bouleverser la vie de Liz au plus haut point. Tout va se jouer sur un coup de téléphone et la rencontre qui s'ensuit avec un jeune homme d'à peine 20 ans.

A n'en pas douter, on est bien dans l'univers de Douglas Coupland. Un univers bien réglé qu'un micro événement va faire basculer du tout au tout. Moins fun et plus réaliste que Toutes les familles sont psychotiques, Eleanore Rigby est plus proche d'une introspection, d'une quête de soi, "Moi Liz Dunn, l'effacée, je vais vous montrer que la volonté suffit pour changer de vie" A vrai dire, j'ai préféré Toutes les familles... vraiment, mais alors vraiment plus déjanté ! Celui-ci m'a déçue pas ça fin en quelques sortes. Je cherche encore l'utilité du caillou (à part la péripétie qui en découle justement). A lire si vous connaissez déjà Coupland sinon passez votre chemin (ou lisez Toutes les familles...)

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vendredi, juillet 31 2009

Un si grand amour

Et voici donc ma première participation aux Harlequinades 2009. Car oui, il y a un autre titre de prévu, plus Harlequinesque celui-là.

 

N’ayant jamais vraiment lu que Harlequin, j’ai préféré commencer par un grand nom de la littérature de grand-mère amoureuse. Après une longue recherche essentiellement axée sur le moins cher du rayon (faut pas abuser non plus), mon porte-monnaie s’est décidé pour ce titre oh combien ! palpitant et débordant de promesses d’amûûûûûr…

 

Attention les yeux : Un si grand amour de Danielle Steel !

 

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Pour le résumé « normal » de quatrième de couv’ :

 

« Ce devait être un beau voyage, à bord du plus grand paquebot du monde, le "Titanic", un immense palace flottant, pourvu de tous les fastes, qu'on disait insubmersible. Mais ce 14 avril 1912, la jeune Edwina Winfield allait voir, en une seule nuit, s'effondrer toute sa vie, tous ses rêves de bonheur. Parmi ceux qui n'ont pu embarquer à bord des canots de sauvetage, ses parents, et Charles, son fiancé. A vingt ans, la jeune fille, à qui tous les bonheurs semblaient promis, se retrouve unique soutien de ses cinq jeunes frères et soeurs...
Edwina fera front avec le courage du désespoir, sacrifiant sa propre vie pour celle des siens, oubliant qu'elle est une belle et désirable jeune femme. Qui réussira à lui faire oublier les fantômes du passé ? »

 

Pour le résumé Harlequinades 2009 :

 

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Vous l’aurez de suite compris, Edwina ne va pas avoir la vie facile…mais elle l’a bien voulu.

 

De retour d’un séjour londonien chez tonton Rupert et tatie Liz, la famille Winfield et futur époux embarquent sur le plus somptueux (et accessoirement le plus mortel) des paquebots jamais construit. Le faste et la splendeur éblouissent à chaque page, jusqu’à ce que le titanic croise un iceberg…La suite, on la connaît.

 

Edwina est envoyée sur un canot avec trois de ses frères et sœurs, Alexia manque à l’appel. La coquine de 6 ans n’a rien trouvée de mieux à faire que d’aller jouer à la poupée dans sa cabine.

Tremblés lecteurs ! Mais soyez rassurés, elle sera balancée par un marin sur un canot en train d’être largué. Ce geste de bravoure faisant du lancé de marmot un sport officiel de la marine depuis lors.

Le dernier frère manquant, Philip, âgé de 16 ans est considéré comme un homme et doit donc resté sur le navire jusque son père réussisse à soudoyer un autre marin

Bref… Arrivés à bord du Carpathia (le bateau qui permit de sauver bon nombre de vies échouées sur l’océan), la famille se retrouve, Alexia et Philip compris mais découvre que Papa, Maman et Charles (le fiancé) ont disparu à jamais.

Oui mais voilà, lorsque Maman a mis sa famille dans le canot, elle a fait juré à Edwina de prendre soin de tout ce petit monde. Et voilà notre veuve avant l’heure, contrainte de sacrifier sa vie de femme pour devenir la mère de ses frères et sœurs.

Oui mais c’est pas tout ! Une fois revenu à la maison, il faut faire tourner la boutique et voilà notre Edwina promu responsable du journal local, créé par Papounet, juqu’à ce que Philip ait fini ses études et reprenne le flambeau…

Sauf que, nous sommes en 1912 et la guerre se profile…Philip s’engage pour mourir trois pages plus loin…

 

Arrivée à ce point de l’histoire, j’ai commencé à me faire suer…Et l’auteur s’embourbe…

George abandonne ses études à Harvard pour aller faire fortune à Hollywood, Alexia subit un changement de personnalité radicale que même Freud ne saurait expliquer passant d’une fillette absente à une bombe sexuelle sur pattes (en l’air les pattes…). Edwina réalise qu’elle peut aimer un homme et continuer à jouer la parfaite maîtresse de maison auprès de lui.

 

Un avis ?

 

Franchement la première partie, jusqu’à la mort de Philip, est vraiment très intéressante, on sent une certaine recherche de l’auteur pour la reconstitution. Edwina est une femme de son époque, certes, elle a choisi de se sacrifier pour élever la marmaille, mais elle reste une femme des années 1910/1920, coincée dans un carcan masculin, sentant peser sur elle la menace d’un mariage qu’elle sent inévitable. Les gestes de son entourage n’ont cessent de lui rappeler que les enfants qu’elle doit élever doivent être les siens et non ceux de sa mère.

Et puis d’un coup, une fois Philip mort, tout part en vrille…et l’histoire devient du pur Harlequin : George épouse une dondon sans cervelle, Alexia s’envoie en l’air avec le premier quinqua venu (elle a 17 ans), Teddy file à Harvard et Fanny devient une parfaite ménagère. Edwina est libre de vivre sa vie (à plus de trente ans, il serait temps !) et décide que oui elle peut aimer…Cette fin c’est un peu le cheveu dans la soupe sauf que toute la tignasse est venue avec…

D’une femme forte, et non féministe, avant l’heure, l’héroïne revient dans le droit chemin du paternalisme et de la parfaite épouse, perdant de fait tout son éclat…Du pur femme faible et soumise à son mari…beurk !

 

Et après ?

 

Le titre suivant sera un vrai Harlequin, c’est marqué dessus. Il s’agit de L’enfant du scandale de Barbara Delinsky. Une histoire de parents blonds aux yeux bleus qui mettent au monde une petite fille à la peau noire et aux yeux sombres. Scandale et généalogie sont au programme.

 

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lundi, juillet 20 2009

Je t'aimeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!

Ce qui est bien avec les livres, c'est qu'on peut en faire ce que l'on veut. J'entends par là qu'il y a toujours une bonne âme pour faire un défi.

 

 

...

 

 

Parfois, malheureusement, la bonne âme a le cerveau qui chauffe un peu trop....

 

 

...

 

 

Et c'est tant mieux !!!!

 

 

Voici le programme des réjouissances pour cet été :

 

Les Harlequinades 2009

 

 

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Le principe est simplissime : lire un ou plusieurs Harlequins, tout dépend de votre résistance à l’effort, dans n’importe quelle collection et lui consacrer un billet mettant en perspective les aspects littéraires, sociologiques, géopolitiques ou culinaires de l’affaire. On vous laisse le choix (et croyez-nous, du choix vous allez en avoir).

 

Je sens qu'on va bien se marrer !!!

 

L'idée de base est chez Fashion et la liste des participants chez Chif'

 


lundi, juillet 6 2009

Toutes les familles sont psychotiques

psychotiques.jpgTitre : Toutes les familles sont psychotiques

 

Auteur : Douglas Coupland

 

 

 

 

 

 

 

 

Aaaah, la joie des réunions de famille. Revoir ses frères et soeurs, ses parents divorcés, ses ventres de femmes qui s'arrondissent doucement mais surement, ses querelles de clocher, ses vérités qui éclatent, etc.

 

La famille Drummond au grand complet est réunie pour assister au décollage de la prochaine navette spaciale qui enverra la fille de la famille est orbite. Chacun arrive de son côté avec son lot de non-dits et de secrets. Tous différents mais tous semblables dans la galère quand il s'agit de convoiter une illustre lettre de Disneyland à un acheteur potentiel. Tâche fort aisée au demeurant...sauf pour les Drummond tous plus tcharbés les uns que les autres. Entre deux flash-back les voilà perdus au milieu de nulle part, découvrant des histoires d'adultères plus rocambolesques les uns que les autres, des braquages à mains armés leur tombent sur le coin du nez, etc.

 

Un joyeux bric à brac digne des meilleurs soap américains ! Un régal ! A lire de toute urgence ! Un délire des plus réels, les Drummond pourraient très bien être vous ou moi.  sans hésiter, je peux vous dire que je vas en lire d'autres !

 

 

 

 

 

 

mardi, juin 16 2009

Le cueilleur de fraises

cueilleur_fraises.jpgTitre : Le cueilleur de fraises

 

Auteur : Monika Feth

 

 

 

 

 

 

"Lorsque sa meilleure amie, Caro, est retrouvée assassinée, Jette jure publiquement de la venger, attirant ainsi sur elle l'attention du meurtrier. Chaque jour, Jette essaie de se reconstruire et d'oublier. Elle fait bientôt la connaissance d'un garçon qui semble pouvoir lui redonner le goût de vivre et tombe éperdument amoureuse. Mais Jette est loin de soupçonner à qui elle a réellement affaire..."

 

Vous voulez vraiment que je donne mon avis...Vous êtes sûrs de sûrs que vous le voulez ?

Pas aimé...Tout ça pour ça est le seul mot qui me vient à l'esprit.

 

On a à faire à un roman policier, mais la première moitié du livre est looooooongue très looooooooooongue. Je l'aimeuh ! et moi aussi je t'aimeuh donc je vais te tuer. Oh ! t'es pas contente que j'ai tué ta cop's pas grave je me rapproche de toi et je te zigouille aussi.

En temps normal, les policiers où l'on sait dès le début qui est le tueur ne me dérange pas plus que ça mais là, ce n'est pas du tout passé.

 

En bref, une histoire longue a démarrer, des perso inutiles (le petit ami de la mère et puis la mère aussi dans un certain sens), un tueur qui fait plus pitié qu'autre chose (il a été battu dans son enfance alors c'est normal qu'il soit devenu un sérial killer) et  une héroïne pas fufute (elle tombe amoureuse de son cueilleur de fraises alors que TOUT indique que c'est lui qui a tué Caro).

 

Pffff, non franchement, j'ai bien fait de le prendre à la bibliothèque et de ne pas l'acheter.

 

Ce livre a été lu pour le prix des bloggueurs :

 

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L'avis de Mallou pour ce prix.

mardi, avril 7 2009

Même pas cap de dire le titre sans se tromper !

indien.jpgTitre : Les fabuleuses aventures d'un indien malchanceux qui devint milliardaire

 

Auteur : Vikas Swarup

 

Théières de février/mars : Une adaptation ou une novélisation

 

(Présent dans le prix littéraire des bloggeurs de George Sand)

 

 

Ram Mohamed Thomas...déjà, ça, c'est du nom. Un nom qui a lui tout seul est le début de toute une histoire.

Ram Mohamed Thomas vient de gagner un milliard de roupies au "qui veut gagner des millions ? " local. Ce misérable serveur se retrouve à la tête d'une fortune qui n'existe pas. Parce que bon, vous comprenez, on ne pensait pas avoir de gagnant avant un ou deux ans...cet argent, on l'a pas ! Faut qu'on réussisse à lui faire avouer qu'il a triché. De toute façon un gars comme lui, illettré, pouilleux, jeune (à peine 18 ans) et surtout illettré ne peux pas ne pas avoir triché pour décrocher le jack-pot.

Et voilà notre héros qui se retrouve à déballer sa vie pour justifier (ou non, l'histoire nous le dira) de sa bonne foie. Des bidon-villes de Mumbay aux enfants mutillés pour mendier en passant par la diva capricieuse, Ram va nous conter la fabuleuse histoire de sa jeune vie !

 

 

Un bon divertissement littéraire (et accessoirement un bon film même si je comprends peu l'engouement "oscaresque" qu'il a subit) qui se laisse lire. Il ne faut chercher à y voir une peinture de l'Inde mais plutôt l'histoire d'un pov' gars qui n'a rien demandé à personne et qui vit des trucs pas possibles. Je pense que c'est ça le point du livre. On a l'impression d'un vrai picaro des temps modernes ! Les histoires s'enchaînent rapidement mais sans chronologie et on s'en contre fout royalement, seule la fin compte. En fait surtout la fin de chaque chapitre car c'est là qu'est donné la question à X roupies.

Si vous souhaitez voir le film, vous pouvez très bien lire le livre car à part le point de départ du gars qui touche le jackpot, il n'y a rien de commun : des personnages en plus en moins, le héros qui change de nom et qui récupère un frère, une histoire d'amour inéxistante dans le roman, etc.

Bref, pas de soucis à avoir, le film ne vous gâchera pas la fin du livre et inversement car même ça, Boyle l'a changé. Et je préfère et de loin la fin du roman à celle du film !

 

Des avis divers et variés de Miss Alfie, de Manue et d'Electroménagère

dimanche, février 22 2009

Le coeur cousu

cousu.jpgTitre : Le coeur Cousu

 

Auteur : Carole Martinez

 

 

Renonçant à son destin de femme, Soledad prend la plume et nous conte l'histoire de sa famille, l'histoire de l'homme et surtout de la femme.

 

Frasquita vient de devenir jeune fille. Sa mère décide donc de l'initier à sa future condition de femme. Et surtout à lui révéler secrets et magie qui feront d'elle une femme à part. Frasquita recevra de ses ancêtres le don de couturière. A travers ses doigts, les corps se recousent et les vierges de bois prennent vie, les bossues se redressent et les femmes "perdues" cachent leur honte le jour de leurs noces.

Mariée à un homme dont elle ignore tout, elle sera jouée et perdue par son mari. Frasquita devra alors fuir son village avec sa marmaille. Commence pour la tribu un périple à travers une Espagne où gronde la révolte pour trouver la paix dans un Maghreb en pleine colonisation.

 

Roman d'initiation, roman de quête, de folie, de vie et mort, Le coeur cousu est surtout un roman de femme. Un roman où l'on passe de la fillette Frasquita devenue mère à la vieille fille Soledad, chaque enfant porte son lot de féminité (même Pedro El Rojo né des recettes de bonnes femmes) et ce qui va avec.

Chaque enfant a son don plus ou moins utile, plus ou moins dangereux. Chaque don apporte avec lui une malédiction (la conteuse Anita est muette, la rayonnante Clara est complètement absente, etc). Chaque fille devient femme par son don, mais chaque don les rabaisse dans leur rôle de femme.

 

 

A la bibliothèque, ce livre était rangé en "passerelle". Un rayon spécifique pour les jeunes lecteurs de 15 à 20 ans. Pour ceux que les livres "d'adultes" effrayent encore un peu (dixit la bibliothécaire). Sur le coup, je n'ai pas compris ce qui justifiait sa place dans ce rayon. Une fois lu, son statut de roman initiatique en fait un très bon roman pour jeunes filles. Mélant quête d'identité et contes merveilleux pour certaines histoires, Le coeur cousu est une lecture qui, je l'espère, trouvera vite sa place dans le coeur de toutes les personnes qui le liront.

 

D'autres avis ? Chiffonnette, Fashion, Emeraude, Yohan (et oui, les hommes aussi en parlent !), etc.

 

 

 

 

 

vendredi, janvier 30 2009

Amok

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Titre : Amok

Auteur : Stefan Zweig

 

 

Conseillé par Tamara pour les théières de Janvier, Amok fut lu d'une traite !

 

Il s'agit d'un recueil de trois nouvelles de Stefan Zweig ayant pour point commun l'amour.

Dans Amok, un passager de paquebot va devenir le confident d'un médecin qui ne supporte plus la compagnie des hommes. Ce médecin va raconter sa vie en Malaisie, comment une femme est venue le trouver car elle était dans une situation délicate, et comment il en est tombé fou amoureux.

La lettre d'une inconnue m'a semblé par certains points plus violents. Une femme écrit à un homme sur son lit de mort. L'homme ne la connaît pas mais elle sait tout de lui car elle l'a aimé des le premier regard.

La ruelle au clair de lune m'a laissé un goût d'inachevé. Un homme se retrouve dans un bouiboui un soir de brume. Cet homme va assister à une scène étrange dans ce lieu de débauche et devenir acteur d'un drame qui va s'y dérouler malgré lui.

 

Trois textes, trois amours différents et pourtant semblable par leur violence. J'avoue avoir versé une larme sur la lettre d'une inconnue. Des trois c'est celui qui m'a le plus touché, le plus ému. Une telle détresse féminine racontée par un homme...Boulversant !

Il n'est pas facile d'en parler sous peine de révéler trop de choses sur ces textes d'une beauté époustouflante !

dimanche, janvier 11 2009

Babyji

babyji.jpg

Titre : Babyji

Auteur : Abha Dawesar

 

 

Anamika est la jeune fille que tous les parents rêveraient d'avoir : premier préfet de son lycée, meilleure élève de sa classe, appliquée, ayant du coeur. Anamika est surtout douée pour la physique quantique qu'elle s'applique à mettre en oeuvre dans ses relations amoureuses. D'abord maîtresse d'une femme divorcée, elle mettra vite dans son lit sa bonne avant de tenter de séduire une camarade de classe.

Pendant ce temps, des élèves s'immolent pour protester contre l'amendement Mandal permettant aux personnes issues de castes inférieures d'accéder à l'enseignement au détriment des brahims (caste supérieure).

Anamika, rebaptisée Babyji, a du mal à vivre sa vie et surtout sa sexualité. Elle, qui a toujours vu le monde par l'oeil des castes, se retrouve en dehors de celles-ci : Homosexuelle, défendant sa bonne et voulant l'élever de sa condition, cherchant à équilibrer l'écart entre les castes.

 

L'amour que porte Babyji à ses trois conquêtes est différent pour chacune d'elles. Linde est la maîtresse charnelle celle qui autorise tout. Rani est l'amante qui initie, qui fait découvrir le corps et les sens à Babyji. Quant à Sheela, elle est celle à conquérir, celle qu'il faut séduire pour être pleinement femme. Une jeune fille, trois jeunes femmes et tout un pan de la sexualité féminine dévoilé sans vulgarité.

Amour, sexualité et actualité sont les maîtres mots de ce livre à lire pour s'ouvrir au monde et pour bien se prendre une claque quant à la condition des femmes (mais aussi des hommes) dans certains pays.

Un seul reproche : La fin est un peu trop abrupte :/

 

Lecture trouvée et approuvée chez Mélaine.

jeudi, décembre 18 2008

Les Noces barbares

les-noces-barbares.jpgGoncourt 1985.

Théière de décembre : Noël

Défi ABC : lettre Q

 

 

 

 

Enfant d'un viol, Ludo vit enfermé dans le grenier famillial. Rejété par sa trop jeune mère, Nicole, et par ses grand-parents, il reste cloitré dans son grenier jusqu'à ses sept ans. Lorsque Nicole se marie avec Micho, Ludo peut enfin sortir de son grenier et vivre normalement. Nicole rejète toujours sa honte mais Micho et Tatav (le fils de ce dernier) tentent de lui faire mener une vie d'enfant. Cédant aux supplication de sa femme, Micho finira par faire interner Ludo dans un institut pour "débiles légers". Le temps dans cet établissement passe lentement pour Ludo. Loin d'être fou comme les autres, il tente d'écrire à sa mère pour comprendre son refus de le voir et tenter d'exorciser ses propres démons. Une fois de plus rejeté, Ludo risque d'être envoyé dans un asile d'aliénés. Il décide de s'enfuir le soir de Noël et trouvera refuge sur un bateau échoué. Aprés des mois caché sur son bateau, Ludo finira par voir sa mère le rejoindre pour une étreinte fatale.

 

Lorsque le mois dernier, l'une des théières (j'ai pas mémorisé tous les noms) nous a présenté Happy Birthday Sarah de Queffelec, d'autres ont parlé du choc reçu en lisant les Noces barbares. Je l'avais donc inscrit sur ma liste des titres à lire. Grand bien m'en a pris ! Je n'avais jamais lu de Queffelec et malgrè le côté glauque de ses textes, j'en lirais bien d'autres ! A lire d'urgence mais pas en période de déprime !

 

 

...

 

 

Beaucoup arrivent ici en cherchant des explications de textes (essentiellement la fée carabine de Pennac). D'une, je ne suis pas prof de français. De deux, vous feriez mieux de chercher par vous même plutôt que des chercher des info sur le net ! De trois, je ne fais pas de commentaire de texte car cela impliquerait bien souvent de gacher un plaisir de lecture "vierge", c'est-à-dire que l'étude de texte va orienter le lecteur dans le sens du commentateur or c'est beaucoup plus sympa de se faire sa propre idée !

Comme je suis gentille, si tu arrives ici en cherchant une ligne directrice pour ton commentaire de texte, je te donne un axe à creuser : la présence de la galette des rois au supermarché du coin !

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