Lili's world (avec un peu de Didi dedans)

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littérature adulte

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jeudi, décembre 4 2008

Vive la république !

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Cécile vient d'être titularisée et fera sa première année d'enseignement (des CP) dans une petite école rurale. L'école a beau être rurale, il y a bons nombres de problèmes dans cette école. Le premier étant le racisme. Les Baoulé ont inscrit une dizaine de leurs enfants dans cette petite école, ce qui fait entre 2 et 3 Baoulé par classe. Cécile aura Toussaint et Démor ("fête des morts" de son vrai nom) qui "a brulé quand j'étais bébé". Cette petite école a aussi son lot de "cas social" : Audrey (obése nourrit de Star ac qui aurait besoin d'un orthophoniste), Steven (lent, trés lent, possible réorientation en classe spéciale), Robin (immature), Baptiste (hypercatif), Philippine (vit avec sa mère et sa grand-mère toutes deux anorexiques), etc.

Cécile va avoir du travail avec sa classe ! Ce qu'elle ne sait pas, c'est que quelqu'un aimerait bien voir cette école fermée et le seul moyen de la fermer est d'expulser les Baoulé ! Et si en plus elle tombe amoureuse...la gestion devient difficile !

 

Que dire ? Du Murail du vrai du bon ! On y retrouve tout ce qui fait le charme de cette auteur : humour, réalité social, dénonciation d'abus. Le seul soucis de Marie-Aude Murail est qu'elle publie en jeunesse alors que certains de ses titres mériteraient d'être lu aussi (et surtout par des adultes).Pas déçu de mon achat (si ce n'est que pocket pourrait faire un effort sur les reliure qui pétent dès qu'on ouvre le livre). Du coup j'ai bien envie de relire Oh ! boy !

Bref, si vous voulez un petit livre distrayant écrit par M.A Murail : Vive la république ! Si vous en voulez un qui vous arrache les trippes par sa justesse et sa cruauté humaine : Oh! Boy (je note de vous en parler plus tard). Et si vous cherchez un cadeau pour votre petit cousin de 10 ans, regardez si Golem (et sa pâte à prout) est toujours dispo.

mercredi, novembre 5 2008

Un dîner d'anniversaire

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Il y a 11 ans, le doyen de la famille est mort. Comme il était très joueur, sa dernière volonté testamentaire est que chaque membre de la famille rendent visite à sa veuve une fois par an, le jour anniversaire de sa mort. Ce jour-là, Tatan* Agathe (la veuve) donnera une petite étrenne à chacun et ce jusqu'au jour de sa mort où les héritiers pourront se partager un joli magot.

Voilà pourquoi, ce soir-là, autour d'un dîner familial se retrouve une troupe mal assortie. Bien souvent pauvres, limite à la rue pour certains. Lorsqu'il leur sera annoncer que leur donatrice est souffrante et ne peut se joindre à eux, un jeu étrange va rouler autour de la table : Comment tuer la vieille ronbière gripsou et ne pas se faire prendre ? Chacun y va de son idée et oublie le jeu...jusqu'au lendemain où l'on découvre le cadavre d'un des convives. La panique gagne le famille quand une deuxième personne trouve la mort.

 

Tout le sel de l'histoire ne réside pas dans le fait de savoir qui s'amuse à tuer les héritiers (car on le sait très vite) mais plutôt de voir comment chacun essaie de se défaire du soupçon familiale sans hésiter, pour certains, à charger un pauvre médecin qui n'a rien demander à personne.

 

Si une histoire policière où le coupable est donné dès le début ne vous rebute pas, laissez-vous guider par cette famille londonienne. Sachez cependant qu'il m'a été difficile de le dégoter. Inconnu dans les 3 bibliothèques de la ville, épuisé en magasin, il a fallu 15 jours à monsieur Fnac pour me l'expédier. Bref, à lire, mais je garde quand même une préférence pour les policiers nordiques (n'est pas Erlendur qui veut !).

 

*Petit clin d'oeil de théière :)

lundi, novembre 3 2008

La fée carabine

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Benjamin Malaussène a un boulot fort pratique pour les autres : Bouc émissaire professionnel. Il a une bonne tête de vainqueur de l’engueulade, il prendre les coups pour les autres et aime prendre soin des autres. D’ailleurs actuellement, il s’occupe des petits vieux camés. Des papys que la drogue a réussi à séduire.
Pendant ce temps-là, un flic néo-nazi se fait descendre par une petite vieille, une jeune femme est balancée inconsciente d’une voiture. A votre avis, quand on est bouc émissaire, ça tombe sur qui les emm*rdes ?

Je partais pour prendre chagrin d’écoles en bibliothèque, mais il était déjà sorti. Je me suis rabattu sur un autre Pennac. Je ne connaissais que de nom.
C’est sympa, fandard, mais je pense qu’on l’oublie vite (j’avoue avoir googlisé pour retrouver le nom du héros), je ne sais pas si je lirais les autres titres…Un jour je m’ennuie ou que je cherche quelque chose de léger peut-être.

dimanche, octobre 26 2008

Cent ans de solitude

cent ans.jpgDans le village de Macondo, la famille Buendia a été maudite à vivre cent ans de solitude.

José et Ursula Buendia partent à la recherchent d'un paradis sur terre et fondent Macondo avec d'autres personnes. La famille Buendia va traverser toutes les époques de la vie, de la naissance à la mort en croisant des guerres et des amours impossibles.

Des personnages bibliques, des gitans, des empêcheurs de tourner en rond, des princesses, des prostituées aux grands coeurs (ou pas), des enfants du placard. En cent ans, cette famille va connaître bien des évènements que chaque Auréliano et chaque José vivront à leur façon. Oui, oui, dans cette famille, on s'appelle soit Auréliano, soit José, ou Rémédios (et si on n'a pas de bol du tout, Rémédios se fait surnommée Meme).

 

...

Il n'est pas aisé d'en faire un résumé, et si je me met à vous parler des thèmes, vous allez fuir et se serait mAAAAAl !

 

Je ne saurai que trop vous le conseiller de le lire et le relire !

 

N'est pas prix nobel de littérature qui veut ! (Gabriel Garcia Marquez a été prix nobel de littérature en 1982).

Lachez le dernier Nothomb (c'est pas bon), Weber (brasse de l'air), Lévy (qu'est pourri), Musso (t'es pas beau) et lisez un roman, un vrai.

lundi, octobre 6 2008

Tag littéraire

Parce que personne n'a pensé à me l'envoyer, je l'ai réquisitionné chez MaO.

 

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1. Citer la personne qui vous a tagué : Mao
2. Indiquer le règlement du jeu :
- choisir un livre et l’ouvrir à la page 123
- recopier à la cinquième ligne les cinq lignes suivantes
- indiquer le titre du livre, le nom de l’auteur, de l’éditeur et l’année d’édition.

 

"Avant de lui poser aucune question, le docteur le conduisit à la fenêtre et lui examina le blanc de l'oeil en lui tirant sur les paupières inférieures. "Ce n'est pas là ", dit Auréliano en respectant les instructions qu'il avait reçues."

 

Allez, soyons fous ! Dites moi d'où sort ce petit extrait. Je donnerai des indices au fil de la journée.

 

Et puis comme chez MaO : Qui veut, prend.

 

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mercredi, septembre 24 2008

Pars vite et reviens tard

Après avoir découvert Fred Vargas dernièrement, je m'étais dit que j'en lirais d'autres. Etant tombé sur une bouse (Et après), je me suis trouvée avec rien à lire pour le trajet du soir. Or je bosse près d'une Fnac, j'ai donc été cherché un titre à lire dans le RER.

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Le commissaire Adamsberg vient d'arrivée dans une antenne policière du 13eme arrondissement de Paris. Les locaux ne sont pas terminé que, déjà, il doit résoudre une énigme.

Depuis plusieurs jours, Joss Le Guern, le crieur de la place Edgar Quinet, reçoit des messages à lire en public annonçant le retour d'un fléau vieux comme le monde. Dans le même temps, des portes d'immeubles parisiens sont taggués d'immense 4 inversés.

Et puis un jour, un cadavre suivi par un autre et encore un autre...

 

 

C'est vraiment sympa Fred Vargas. J'ai bien fait d'un lire un pour les théières !

Chronologiquement, celui-ci se place avant Sous les vents de Neptune. Les deux histoires n'ont rein en commun si ce n'est que la vie du commisariat et celle d'Adamsberg évolue d'un livre à l'autre.

mardi, septembre 23 2008

Le bizarre incident du chien pendant la nuit

Bon, vu que j'ai viré blog littéraire, je continue sur ma lancée :

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Christopher a 15 ans 3 mois et 2 jours. Christopher a un rat qui s'appelle Toby et adore les animaux car ils valent mieux que les hommes. Alors, lorsque Wellington, le chien de la voisine, se fait tuer au milieu de la nuit, Christopher décide mener l'enquête.

Christopher s'improvise Sherlock Holmes, son héros et part à la recherche du meurtrier. Le hic, c'est qu'il n'a jamais été plus loin que le coin de sa rue et pour cause, c'est un autiste.

 

J'ai longtemps hésité à le lire car j'ai du mal avec la misère humaine. Lire un livre sur la dure vie d'une famille ne me pose pas de problème, mais sur la maladie c'est plus dur. Je craignais surtout que l'auteur se moque des malades et de leur soucis, mais en fait non. On n'a pas du tout pitié de Christopher, bien au contraire. De plus comme beaucoup d'autistes, le héros a des talents insoupçonnés. Il est fou de maths, alors si le fait que le livre commence au chapitre 2 et enchaine avec le 3 avant de passer au 5, c'est normal, et il vous dira pourquoi.

lundi, septembre 8 2008

Sous les vents de Neptune

Avec ce titre-là, j'ai fait combo : Lettre V du défi ABC et thème des phénomènes météorologiques pour le club théières. J'suis trop forte...

 

 

...

 

Bon, ok...pas si forte que ça...

 

Bref, je n'avais jamais lu de Fred Vargas avant et comme dit l'adage : "c'est l'occasion qui fait le larron".

 

Un cadavre vient d'être retrouvée en Alsace*. Une jeune femme poignardée de trois coups de poinçon bien droits bien alignés. Un meurtre comme un autre. Sauf que pour Adamsberg, ce meurtre est l'oeuvre d'un tueur en série mort il y a 16 ans...Surtout que ce tueur s'en est déjà prit à notre commissaire en tuant la fiancée de son frère il y a une vingtaine d'années. Pour Adamsberg, le Trident de son surnom, est une affaire personnelle !

Comme je vous l'ai dit, je n'avais jamais lu de Fred Vargas avant celui-là. En fait, j'avais un problème relationnelle avec les policiers jusqu'à récemment. D'un côté, c'est de la bonne grosse littérature de gare, de l'autre c'est quand même vachement bien comme littérature de gare comparer à du Marc Lévy (et non, tout n'est pas mieux que Lévy, il n'y a qu'à lire les derniers Nothomb pour s'en convaincre).

Plaisant, bien ficelé, pas de longueurs inutiles, pas de scènes d'amûûûûûr pour satisfaire la libido du lecteur. Un policier bien sympa, quoi.

Soyons honnêtes, je vous le conseille mais je ne sais pas ce que donne les autres titres de cette auteur. Peut-être qu'en en lisant d'autres je constaterai que c'est le meilleur ou bien le pire de son répertoire.

 

P.S : pour ceux qui se posent la question de l'asterisque : Je suis ravie ! Un auteur français qui situe l'action en France ! raison de plus pour en lire d'autres tellement ce fait est rare aujourd'hui !

vendredi, août 29 2008

Une situation légèrement délicate

Nouvelle note, nouveau roman.

 

Katie a décidé d'épouser Ray, son copain du moment qui s'entend très bien avec Jacob, le fils de Katie.

Katie annonce son mariage à sa famille et comme de bien entendu (et sinon ce ne serait pas une comédie) la situation devient légèrement délicate : Papa fait une crise de panique et se croit à l'article de la mort pour cause d'ecséma, Maman se tape l'ex-collègue de papa pendant que Jamie, le frère, connaît une crise de couple avec son copain en date...

Une famille totalement frapadingue mais tellement vraie !

 

Au début les "merde" et "putain" de Katie et Jamie me dérangeaient mais rapidement on oublie car ça rend le texte plus vrai, et correspond bien aux personnages.

 

A lire !

(et puis si je trouve le bizarre accident du chien durant la nuit, je m'y met puisque c'est le même auteur)

 

Next one : Le rêve de Zola

lundi, août 18 2008

God save la France

Comme on m'a prêté ce livre, j'en parle un peu :

 

Paul West débarque à Paris pour monter une chaine de salons de thé typiquement anglais. Ca tombe bien, il est anglais.

Paul est un jeune homme fringuant et comme tout jeune homme anglais : "A moi les petites françaises !"

Chaque chapitre représente un mois de la vie de Paul à Paris, on commence simplement avec Paul marche dans une crotte de chien et on finit avec Paul découvre les suppositoires. Le tout entrecoupé de parties de jambes en l'air et de grèves en tous genres à chaque chapitre.

 

C'est fin, très fin, ça se mange sans faim et on oublie qu'on l'a mangé...

Pourquoi y a t-il eu un tel batage au tour de ce titre ? Certes, c'est sympa, ça détend mais sans plus. Il s'oublie aussi vite qu'il se lit.

 

A lire pour ne pas mourir idiot et seulement si vous ne le payer pas.

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