Lili's world (avec un peu de Didi dedans)

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Tag - Guide de survie

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dimanche, septembre 13 2009

Japan Tour - Jour 5 : Kyoto

Pour notre première grande journée à Kyoto, nous avions prévu de voir le château Nijo et le musée du manga.

Mais avant d'en arrivée à notre visite, je tiens à vous montrer quelques photos de la gare de Kyoto. Ce sont deux des statues qui vous attendent à la sortie de la gare :

 

Un petit Astro boy

 

J6 - Astro boy.gif

Oh ! Un roi Léo !

J6 - Roi leo.gif

 

Voilà, ça c'est fait !

Maintenant la visite !

 

Nous avons donc décidé d'aller faire un tour au Nijo-jo (château Nijo). Il s'agit d'un palais shogunal classé au patrimoine mondiale de L'UNESCO.

On trouve notamment le fameux parquet "chantant". Le parquet est monté sur un systéme de pied et de coussin d'air qui le fait chanter à chaque pas. Cela permettait de savoir si quelqu'un était entré dans le palais.

Comme pour d'autres lieux, des photos en pagaille :

 

J5 - Nijo 5.gif

 

J5 - Nijo 6.gif

 

J5 - Nijo 8.gif

 

J5 - Nijo 15.gif

 

Pas de vidéo (enfin si, il y en a une, mais les photos suffisent pour apprécier le calme du lieu).

 

Après le Nijo, on s'est dirigé vers le musée du manga.

Ce projet de musée du manga est assez audacieux.

Il y a une dizaine d'années, l'école du quartier devait fermée mais les habitants étaient très attachés à leur école après de longues discussion l'idée a germé. Pour ne pas perdre l'école, il faut faire un musée. Et pour y attirer du monde, le faire sur le thème du manga.

On y découvre l'origine du manga et on peut y lire tout ceux qui s'y trouve. Il y a d'ailleurs une terrasse et un jardin pour cela.

Il y a des choses à voir partout dans ce musée mais pas de photos. Les nôtres ayant été faites de nuit (au Japon à 19h il fait nuit ! ), je me permet de vous coller une image piqué sur le net :

 

Musee-du-Manga-Moebius.jpg
Et pour finir quelques trucs funs et une bonne adresse :
Chez nous, les mémés habillent leurs chien-chien avec des petits imperméables et des petits noeuds pour les poils. Au pays du soleil levant, la mode canine c'est plutôt ça :
Chihuahua_p.jpg
dogfashion25.jpg

Et oui, des kimono pour toutous, fallait y penser !
Pour la bonne adresse : Le resto Ganko ! Trop bon ! Des sushis exceptionnels, mais pas que des sushis. Le plus simple, c'est d'aller sur leur site : Ganko

 

lundi, septembre 7 2009

Japan Tour - Jour 4 : Kyoto

Lorsque que vous vous rendez au Japon et que vous comptez faire plusieurs villes, il est impératif d'avoir un Japan Rail Pass. Il s'agit d'un passeport spécial trains (dépendant du réseau Japan Rail). Ce pass est valable 7, 14 ou 21 jours et vous permet de vous déplacer comme vous le souhaitez sur tout le réseau JR.

 

japan-rail-pass.jpg

Après cette petite présentation, sachez que le bureau d'échange dans la gare de Shinjuku est...euh...putain ! C'est quoi ce bordel ! Mais il est où, ce fucking bureau ! On a mis près d'une heure avant de le trouver. Mais on l'a trouvé et avons pu prendre le train, direction Kyoto !

 

3h de train plus tard, il a fallu trouver le ryokan...c'était pas gagné...même avec le plan du quartier, le taxi s'est perdu...eh oui...Mais bon, il nous a fait une ristourne sur le prix de la course.

Bref.

Nous voilà donc à Kyoto où nous avons gouté aux joies des ryokans. Il s'agit d'auberges de types japonaises avec pièces en tatami et dodo sur futon. Nous nous sommes arrêtés au Gojo Guest House Annex. C'est un petit ryokan sans prétention mais très confortable. Propre, sans chichi, central, plein de choses à proximité. Si vous devez vous arrêter sur Kyoto et que vous avez un petit budget, votre choix doit se porter sur ce ryokan !

 

J4 - Kyoto Gojo.gif

Comme nous avons bien lutté pour changer le JR à Tokyo, qu'on a passé 3h dans le train, nous n'avons pas vu grand chose de la ville (enfin, si mais les photos vous les aurez sur la prochaine journée :p ). Pour vous faire patientez jusqu'à la prochaine note, sachez seulement que Kyoto est une ville pleine de temples et d'endroits à visiter, notamment le Nijo-jo (vu), le pavillon d'or (as vu trop loin, pas le temps), le musée du manga (ça, j'allais pas le rater !) et que Kyoto n'est pas loin de Nara.

 

Ah !

Si vous passez par Kyoto, arrêtez vous au Shanti. C'est un petit café très cosy qui propose un très bon cake à la banane et de très beau bijoux/accessoires confectinnés à la main. Je n'ai pas l'adresse exacte mais sachez qu'il se trouve dans le quartier de Gion.

vendredi, juillet 31 2009

Un si grand amour

Et voici donc ma première participation aux Harlequinades 2009. Car oui, il y a un autre titre de prévu, plus Harlequinesque celui-là.

 

N’ayant jamais vraiment lu que Harlequin, j’ai préféré commencer par un grand nom de la littérature de grand-mère amoureuse. Après une longue recherche essentiellement axée sur le moins cher du rayon (faut pas abuser non plus), mon porte-monnaie s’est décidé pour ce titre oh combien ! palpitant et débordant de promesses d’amûûûûûr…

 

Attention les yeux : Un si grand amour de Danielle Steel !

 

steel.jpg

 

Pour le résumé « normal » de quatrième de couv’ :

 

« Ce devait être un beau voyage, à bord du plus grand paquebot du monde, le "Titanic", un immense palace flottant, pourvu de tous les fastes, qu'on disait insubmersible. Mais ce 14 avril 1912, la jeune Edwina Winfield allait voir, en une seule nuit, s'effondrer toute sa vie, tous ses rêves de bonheur. Parmi ceux qui n'ont pu embarquer à bord des canots de sauvetage, ses parents, et Charles, son fiancé. A vingt ans, la jeune fille, à qui tous les bonheurs semblaient promis, se retrouve unique soutien de ses cinq jeunes frères et soeurs...
Edwina fera front avec le courage du désespoir, sacrifiant sa propre vie pour celle des siens, oubliant qu'elle est une belle et désirable jeune femme. Qui réussira à lui faire oublier les fantômes du passé ? »

 

Pour le résumé Harlequinades 2009 :

 

harlequinade.jpeg

Vous l’aurez de suite compris, Edwina ne va pas avoir la vie facile…mais elle l’a bien voulu.

 

De retour d’un séjour londonien chez tonton Rupert et tatie Liz, la famille Winfield et futur époux embarquent sur le plus somptueux (et accessoirement le plus mortel) des paquebots jamais construit. Le faste et la splendeur éblouissent à chaque page, jusqu’à ce que le titanic croise un iceberg…La suite, on la connaît.

 

Edwina est envoyée sur un canot avec trois de ses frères et sœurs, Alexia manque à l’appel. La coquine de 6 ans n’a rien trouvée de mieux à faire que d’aller jouer à la poupée dans sa cabine.

Tremblés lecteurs ! Mais soyez rassurés, elle sera balancée par un marin sur un canot en train d’être largué. Ce geste de bravoure faisant du lancé de marmot un sport officiel de la marine depuis lors.

Le dernier frère manquant, Philip, âgé de 16 ans est considéré comme un homme et doit donc resté sur le navire jusque son père réussisse à soudoyer un autre marin

Bref… Arrivés à bord du Carpathia (le bateau qui permit de sauver bon nombre de vies échouées sur l’océan), la famille se retrouve, Alexia et Philip compris mais découvre que Papa, Maman et Charles (le fiancé) ont disparu à jamais.

Oui mais voilà, lorsque Maman a mis sa famille dans le canot, elle a fait juré à Edwina de prendre soin de tout ce petit monde. Et voilà notre veuve avant l’heure, contrainte de sacrifier sa vie de femme pour devenir la mère de ses frères et sœurs.

Oui mais c’est pas tout ! Une fois revenu à la maison, il faut faire tourner la boutique et voilà notre Edwina promu responsable du journal local, créé par Papounet, juqu’à ce que Philip ait fini ses études et reprenne le flambeau…

Sauf que, nous sommes en 1912 et la guerre se profile…Philip s’engage pour mourir trois pages plus loin…

 

Arrivée à ce point de l’histoire, j’ai commencé à me faire suer…Et l’auteur s’embourbe…

George abandonne ses études à Harvard pour aller faire fortune à Hollywood, Alexia subit un changement de personnalité radicale que même Freud ne saurait expliquer passant d’une fillette absente à une bombe sexuelle sur pattes (en l’air les pattes…). Edwina réalise qu’elle peut aimer un homme et continuer à jouer la parfaite maîtresse de maison auprès de lui.

 

Un avis ?

 

Franchement la première partie, jusqu’à la mort de Philip, est vraiment très intéressante, on sent une certaine recherche de l’auteur pour la reconstitution. Edwina est une femme de son époque, certes, elle a choisi de se sacrifier pour élever la marmaille, mais elle reste une femme des années 1910/1920, coincée dans un carcan masculin, sentant peser sur elle la menace d’un mariage qu’elle sent inévitable. Les gestes de son entourage n’ont cessent de lui rappeler que les enfants qu’elle doit élever doivent être les siens et non ceux de sa mère.

Et puis d’un coup, une fois Philip mort, tout part en vrille…et l’histoire devient du pur Harlequin : George épouse une dondon sans cervelle, Alexia s’envoie en l’air avec le premier quinqua venu (elle a 17 ans), Teddy file à Harvard et Fanny devient une parfaite ménagère. Edwina est libre de vivre sa vie (à plus de trente ans, il serait temps !) et décide que oui elle peut aimer…Cette fin c’est un peu le cheveu dans la soupe sauf que toute la tignasse est venue avec…

D’une femme forte, et non féministe, avant l’heure, l’héroïne revient dans le droit chemin du paternalisme et de la parfaite épouse, perdant de fait tout son éclat…Du pur femme faible et soumise à son mari…beurk !

 

Et après ?

 

Le titre suivant sera un vrai Harlequin, c’est marqué dessus. Il s’agit de L’enfant du scandale de Barbara Delinsky. Une histoire de parents blonds aux yeux bleus qui mettent au monde une petite fille à la peau noire et aux yeux sombres. Scandale et généalogie sont au programme.

 

scandale.jpg

 

mercredi, avril 22 2009

De l'utilisatrice du sac plastique

Il y a peu, Sardine a fait un billet sur le drame du sac en plastique payant.

 

Ayant été faire des courses, je me suis posée en scientifique pour observer le sac de la ménagère. Pas ce qu'il y a dedans, mais le sac lui même. Effectivement, ici, le sac réutilisable/échangeable payant est en place depuis un moment. Faut dire qu'à 10 centimes le grand sac et 3 centimes le petit s'il fallait en acheter un à chaque fois, ce serait une ruine. Cependant ces sacs ne sont absolument pas solides ! Soit t'as la poignée qui lâche avant d'arriver, soit ton paquet de mouchoirs en carton s'est mis de biais et a percé le sac (étalant son contenu là encore avant l'arrivée).

Bref, pour ma part mon boulanger m'a offert un cabas de la mort qui n'est pas près de lacher et qui contient bien (je suis étonnée de tout ce que je peux y mettre). Tout le monde n'a pas eu un cabas à l'oeil. Observons donc le citadin dans son supermarché :

 

- Il a un sac cabas.

- Il a compris le coup du sac pourri, maintenant il amène celui qu'il a acheté ailleurs.

- Il a compris le coup du sac pourri, du coup il préfère prendre plusieurs sacs pour éviter le risque.

 

Ça, c'est ceux qui ont un petit fond "le sac réutilisable c'est bien" !

 

Passons au deuxième spécimen :

- Elle a un panier qu'elle rempli de sacs.

- Elle chaparde les sacs fruits et légumes pour ne pas payer le sac à la caisse.

- Elle tente une fois payé : "je peux avoir un sac, vous serez mignonne ?" réponse : "3 centimes madame"

- Elle étale ses achats dans pleins de sacs : un pour le petit, un pour l'hygiène, un pour le lait, un pour la bouteille de vin, etc.

 

J'avoue avoir un faible pour la chapardeuse de sacs fruits et légumes.

 

Là, n'est pourtant pas le sujet. Avez-vous constatez QUI est le plus gros consommateur de sac ? La vieille ronchon ! Le nombre de sac est proportionnel au ronchonage.

Tenez, aujourd'hui justement. Je pése mes endives (passionnant isn't it ?), j'ai à peine retiré mon sac qu'il y en a un autre qui a jailli devant moi ! ABRACADABRA ! Et mes bananes j'en fais quoi ?

Pas génée mémé, fais ta life ! et pourtant il y avait 2 balances. J'ai rien dis en utilisant la deuxième pour mes bananes (encore plus passionnant isn't it ?) et je l'ai retrouvé en caisse. C'était le modèle "combo" : Chapardeuse, j'étale mes achats dans plusieurs sacs, vous serez mignonne.

Et v'là t'y pas qu'elle discute écologie avec la caissière ! "Les jeunes, ils gâchent, les jeunes, ils polluent, moi j'vous l'dis faudrait les tuer"

 

Le monde à l'envers O.o

 

 

...

 

 

J-6 : Après une journée un peu glandouille / prendre soin de soi chez l'esthéticienne, après le drame d'hier soir... *tain ! j'ai oublié d'acheter une calculatrice...Aujourd'hui ça sera bibliothèque avec mon pote annale et mon autre (moins) pote livre de Maths.

Définitivement je ne pense pas finir intégralement le programme vu que j'ai déjà fait une impasse sur la géométrie dans l'espace en maths...

jeudi, décembre 4 2008

Vive la république !

république.jpg

 

 

 

Cécile vient d'être titularisée et fera sa première année d'enseignement (des CP) dans une petite école rurale. L'école a beau être rurale, il y a bons nombres de problèmes dans cette école. Le premier étant le racisme. Les Baoulé ont inscrit une dizaine de leurs enfants dans cette petite école, ce qui fait entre 2 et 3 Baoulé par classe. Cécile aura Toussaint et Démor ("fête des morts" de son vrai nom) qui "a brulé quand j'étais bébé". Cette petite école a aussi son lot de "cas social" : Audrey (obése nourrit de Star ac qui aurait besoin d'un orthophoniste), Steven (lent, trés lent, possible réorientation en classe spéciale), Robin (immature), Baptiste (hypercatif), Philippine (vit avec sa mère et sa grand-mère toutes deux anorexiques), etc.

Cécile va avoir du travail avec sa classe ! Ce qu'elle ne sait pas, c'est que quelqu'un aimerait bien voir cette école fermée et le seul moyen de la fermer est d'expulser les Baoulé ! Et si en plus elle tombe amoureuse...la gestion devient difficile !

 

Que dire ? Du Murail du vrai du bon ! On y retrouve tout ce qui fait le charme de cette auteur : humour, réalité social, dénonciation d'abus. Le seul soucis de Marie-Aude Murail est qu'elle publie en jeunesse alors que certains de ses titres mériteraient d'être lu aussi (et surtout par des adultes).Pas déçu de mon achat (si ce n'est que pocket pourrait faire un effort sur les reliure qui pétent dès qu'on ouvre le livre). Du coup j'ai bien envie de relire Oh ! boy !

Bref, si vous voulez un petit livre distrayant écrit par M.A Murail : Vive la république ! Si vous en voulez un qui vous arrache les trippes par sa justesse et sa cruauté humaine : Oh! Boy (je note de vous en parler plus tard). Et si vous cherchez un cadeau pour votre petit cousin de 10 ans, regardez si Golem (et sa pâte à prout) est toujours dispo.