DB-DS.jpgPlateforme : DS

Catégorie : Action

Date de sortie Fr : 28/11/2008

Classification : 12 +

Parce qu’il est parfois bon de rappeler qu’il y a eu une vie avant Dragon Ball Z et ses super-sayens.

Parce que, honnêtement, si on est de la génération Club Do’, faut avouer qu’on a bien ri devant la naïveté de Goku et l’attitude déjantée des autres perso.

Alors rien que pour ça, je n’ai pas résisté quand j’ai trouvé le Dragon Ball Origins à moins de 10€ neuf.

Un peu d’histoire

Revenons aux origines, en 1984, A. Toriyama se lance dans ce qui deviendra rapidement culte : Dragon Ball. L’histoire est simple : un petit gars frappé et bien niais et une fille mignonne partent à la recherche des sept boules de cristal. Ces boules une fois réunies permettent d’invoquer Shenron, le dragon, qui exauce le souhait de son invocateur.

Et le jeu dans tout ça ?

Le joueur incarne Goku dans sa quête des boules de cristal. Ce qu’il y a de fun, c’est que pour peu qu’on soit fan, il y a des répliques (« les boules ont disparu !! ») et des perso (Tortue géniale en tête) qu’on attend avec une impatience non-feinte. Ceux qui n’ont pas trop connus la série ont bien souvent les mêmes réactions que les connaisseurs (mon mari ne s’est toujours pas remis de la disparition des boules de Bulma ^^ ; ). Il serait cependant dommage d’en dévoiler plus sous peine de vous gâcher le plaisir de cette (re)-découverte.

Passons donc au côté technique du bébé. Force est de reconnaître que l’univers de Toriyama est franchement bien reconstitué. J’avoue qu’à chaque lancement je me fais le générique de début du jeu (que l’éditeur a laisse en VO, gloire à lui !). Le design est beau et fidèle, les perso et lieux reconnaissables avant d’être nommé, etc.

Niveau jouabilité, tout peut se faire au stylet ou bien en mixant stylet et croix de direction. Il y a parfois quelques ratés dans les premiers coups portés à l’ennemi au début du jeu à cause du stylet (tourner le stylet autour du bâton magique pour faire apparaître un tourbillon envoie Goku à l’autre bout de la map par exemple), mais ça s’oublie vite une fois qu’on maîtrise mieux le stylet.

Un autre point bien sympathique réside dans le fait qu’il y a deux modes de jeu pourrait-on dire. Chaque sous-chapitre résolu ouvre le suivant, une fois le chapitre entier terminé à vous de voir si vous souhaitez continuer l’histoire (et ouvrir un nouveau chapitre) ou bien faire un peu de rab en faisant les mini épreuves du sous-chapitre suivant. En gros, on fonce ou on flâne.

Par contre, niveau évolution de la difficulté…ben, j’espère que le suivant sera mieux équilibré ! Heureusement qu’il y a deux paires de mains pour jouer dessus à la maison et que chaque paire a ses compétences propres parce que sinon il n’aurait pas fait long feu le Goku. Les labyrinthes sont simples à résoudre mais les combats avec certains persos demandent une certaine dextérité avec le stylet. Le premier boss m’a littéralement fait tomber la console des mains, j’ai passé un temps fou dessus alors que le combat contre Oolon fût fait les doigts dans le nez quand bien même il demande une meilleure prise en main des techniques de combat.

D’une durée de vie d’une petite dizaine d’heures (après ça dépend si on veut faire le mode acharné ou pas, et faire toutes les quêtes annexes de fond en comble), ça reste un petit jeu honnête, pas prise de tête et agréable malgré son problème de gestion du stylet.

Les plus :

- Le retour aux origines et le fun qui va avec

- L’arborescence du jeu

- Pas prise de tête

Les moins :

- Le petit problème de prise en main que certain peuvent rencontrer

- Un peu trop facile quand même

La note :

3.5/5

(Billet écrit pour les gameuses)

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