Lili's world (avec un peu de Didi dedans)

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

lundi, septembre 14 2009

L'infirmerie après les cours

Découvert il y a à peu prés un an, j'ai complémentement oublié de vous parler de ce titre.

 

Dans un premier temps, il faut savoir qu'avec un titre pareil, je m'attendais à du cul voire carrément à du yaoi (amour entre mecs). C'est pas le cas.

Derrière ce titre bien mystérieux se cache un vrai petit bijou !

 

Mashiro Ichijo est un être bizarre. Mi-garçon, mi-fille, il n'arrive à décider de son sexe. Le haut de son corps est celui d'un homme mais le bas est celui d'une femme.

Pour son entrée au lycée, il décide d'être un garçon et ce n'est pas gagné quand on a ses règles...

Un soir, après les cours, une étrange infirmière l'aborde pour un cours spécial. Mashiro décide de la suivre et se retrouve dans le rêve. Une sorte de lieu où les élèves présents se battent pour obtenir la clé qui leur permettra de sortir du rêve et surtout du lycée. A travers ce rêve, Mashiro va devoir (enfin) choisir s'il est homme ou femme.

Les autres élèves présents ont eux aussi leur problémes : Kureha a été violé dans son enfance, So est complétement écrasé par sa soeur qui est elle est coincée dans un corps de petite fille. Autour de ces personnages vont gravité d'autres élèves "à problème" (le surdoué, le fille qui se trouve invisible, etc)

 

Derrière ce titre tordu se cache donc un manga sur la quête d'identité et la perception de la réalité. Il serait difficile d'en dire plus sous peine de gâcher le twist final qui renvoi à la toute première vignette du manga.

Vous l'aurez compris, c'est à lire à tête reposée et au calme pour bien saisir l'ampleur de l'oeuvre qu'on tient dans ses mains. Je ne le mettrai pas dans mes titres favoris mais je ne regrette pas de l'avoir acheter loin de là !

 

infirmerie 1.jpg

 

infirmerie 2.jpg

samedi, septembre 5 2009

Vers l'infini...

Il y a peu, j'ai squatté chez Angelita.

Voici le billet :

 

Il y a plus d’une centaine d’années que le contact avec la terre a été coupé. Plus d’une centaine d’années que les premiers colons ont été « oubliés » sur Aldébaran.

A l’origine de cet oubli, un désir (ou plutôt un besoin) de colonisation spatiale. La Terre est surpeuplé, polluée jusqu’à son centre et a été ravagée par les guerres de religion du XXIéme siècle.

La première navette fut envoyée vers Aldébaran. La navette est arrivée à bon port mais le contact avec le Terre a été coupé privant les colons de tout contact. La vie réussie néanmoins à s’organiser.

C’est là, que commence la BD. Kim vit sur Aldébaran et est persuadée qu’un jour, la Terre les contacterons à nouveau et que la colonisation reprendra sont cours normale. Mais avant d’être contacté, il va falloir survivre. Dans les eaux d’Aldébaran, une chose vient de se réveiller et elle est bien décidée à expulser les humains de chez elle !

 

Aldébaran est une histoire de survie sur fond de complot politico-religieux. Personne n’est réellement qui il semble être. Se fier à quelqu’un s’est mettre sa vie en péril à chaque instant !

 

 

Les mondes d’Aldébaran comptent trois cycles de cinq tomes chacun.

Aldébaran : Première colonie humaine dans l’espace, premier contact avec la mantisse (je vous laisse découvrir ce qu’est la mantisse).

Betelgeuse : Kim est désormais adulte et elle vit sur terre jusqu’à ce qu’on apprenne que la mission Betelgeuse vient de perdre le contact et qu’il va falloir envoyer une mission de sauvetage.

Antares : Un nouveau projet de colonisation vient de voir le jour. Mais encore une fois, les dirigeants ont menti aux colons…

 

 

antares.jpg
betelgeuse.gif
Aldebaran_01.jpg

lundi, juillet 13 2009

Et le jour chassant la nuit...

...Shéhérazade interrompit son récit…

 

 

Depuis le 13 juin est disponible dans toutes les bonnes librairies le dernier volume de Djinn. Il ne s’agit pas du dernier tome de la série mais du dernier tome du cycle Africa. Après le cycle ottoman et le cycle africain, les auteurs envisagent de se lancer dans un cycle indien avec des Maharadja, de belles Shéhérazade. Après la chaleur du harem et la colère africaine, gageons qu’ils sauront relever le défi de rendre la beauté des mille et une nuits.

 

 

Car avec Djinn, c’est bien de beauté dont il est question.

 

 

Kim Nelson est une jeune femme comme bien d’autres. Son truc en plus pour en faire une héroïne hors norme est qu’elle a décidé de partir à la recherche de ses origines. Tout ce qu’elle sait de sa famille est que sa grand-mère maternelle était un Djinn. Kim part donc à la recherche de Jade.

Jade, le Djinn, la favorite du sultan à l’aune de la première guerre mondiale. Jade dont le corps appartient au sultan mais dont le cœur n’appartient à personne. Car être une Djinn, n’est pas être un être de doter de pouvoirs magiques, être un Djinn signifie avoir un « pur esprit » dans un « corps désirable [et surtout] déchiré *».

 

Dans le premier cycle, Jade va devoir séduire Lord et (surtout, la petite coquine et sainte) Lady Nelson. Du fond de son harem, elle va les entraîner dans une spirale infernale où la chaleur du désert détenteur de tout l’or de la Turquie n’est rien comparée à la chaleur des corps. Pendant ce temps, Kim passe d’épreuves et épreuves pour devenir un Djinn et comprendre son aïeule.

Dans le second cycle, Kim est devenue un Djinn mais continue sa quête identitaire. Chaque pas la rapproche de son illustre ancêtre tout en la rendant encore plus insaisissable. Jade, de son côté, passe de l’état de Djinn à l’état de déesse africaine et se retrouve à la tête de toute une armée prête à tuer l’homme blanc qui veut le réduire à l’esclavage.

 

Liant Histoire et histoire, Djinn est une bande dessinée à lire de toute urgence ! Ne vous laisser pas rebuter par le dessin de Miralles qui peut déstabiliser au début mais qui rend bien le rêve et la cruauté de l’histoire.

 

A contrario, si vous avez déjà lu Djinn et que vous en voulez encore, sachez qu’A la recherche de la licorne est ressorti l’an passé. L’histoire se passe cette fois au XVéme siècle, une équipée part à la recherche d’une licorne sacrée dont la corne aurait le pouvoir de sauver le royaume. Comme dans Djinn, les apparences sont bien souvent trompeuses…

 

 

 

*je cite la préface de Jean Dufaux.

 

 

 

djinn8_couv.jpg

jeudi, avril 23 2009

Switch Girl !!

Dernier achat manga en date : Switch Girl !! Ca avait l'air sympa, bien dessiné, etc. Eh ben je me gourais ! C'est pas sympa du tout ! C'est une tuerie ! Je crois que j'ai trouvé ma nouvelle série phare, incontournable du moment !

 

Niveau histoire c'est plutôt simple : Nika est la fille la plus populaire de son lycée, les filles l'adulent, les garçons rèvent de la mettre dans leur lit. Oui, mais voilà, Nika est une switch girl ! En gros, c'est une pièce de monnaie : côté pile, belle, charismatique, etc. Côté face : binoclarde, péteuse, roteuse, gratteuse de cul et feignasse finie qui traîne en culotte élimée. Nika est une fille, une vraie ! Tout pourrait être parfait si le binoclard du lycée n'était pas un switch boy (binoclard le jour, super beau gosse la nuit). Les deux font la paire !

 

A lire, relire même les blablas de l'auteur ! Il parait qu'au Japon des stars ont fait leur coming out Switch Girl.

 

Quelques images pour se faire une idée :

 

switch-girl-01.jpg switch-girl-02.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Vous pouvez lire les premières pages sur le site d'Akata : Switch Girl attention c'est le sens de lecture japonais, si vous n'êtes pas habitués ça peut déstabiliser !

mercredi, septembre 10 2008

20th century boys

Chose promise chose due, je reviens plus en détail sur 20th century boys.

 

Comme son nom ne l'indique pas, il s'agit d'un manga de Naoki Urasawa. Papa d'un démentiel Monster qui a réussi à faire mieux avec 20th.

Il faut savoir, qu'au Japon, il existe différents types de manga et que cet auteur se range dans la catégorie Seïnen : pour adulte mais pas au sens coquin du terme. Pour vous donner une idée, en seïnen on trouve aussi les manga de Tanigutchi, Sanctuary ou encore City Hunter.

 

20th century boys raconte l'histoire d'un groupe de gamins à la fin des années 60, celle de Kenji et de ses potes. Comme tous les enfants, ils rêvent de héros, de chevaliers, de vilains pas beaux et d'extinction de l'humanité que eux seuls pourraient arrêter.

Comme tous les enfants, ils rédigent un cahier où ils consignent "leurs prédictions".

Comme tous les enfants, ils grandissent et oublient leur jeux d'enfants.

Contrairement à tous les enfants, leur jeu devient réalité...

 

Un virus fait son apparition et décime plus de la moitiè de la population mondiale avant qu'un robot ne viennent piétiner les survivants. Kenji doit rassembler au plus vite les 9 guerriers qui sauveront le monde et découvrir qui se cache derrière le masque d'Ami, le responsable de tout cela, et, se faisant devenir le plus criminel que la terre n'a jamais porté. (ça c'est la première partie, je ne dirais rien sur la suite car ce serait dévoiler beaucoup de chose.)

 

Le manga comporte 24 volumes, plusieurs récompenses mondiales, au moins un film (qui vu la bande annonce va au moins jusqu'à la partie de la luciole des mers). Chaque volumes apportent son lot de révélations et de questions nouvelles.

 

Pour vous aidez, voici la couv' du premier tome :

 

20th_01.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

Et le mot de la fin sera pour Kenji :

 

20thCenturyBoys17.jpg

mardi, septembre 9 2008

Prochainement sur vos écrans

Mais que se passe t-il ?

 

J'ai été récalcitrante au ciné ces dernières années et en traite, vous savez ce qui arrive au ciné :

 

La cité des Jarres (Jar city) adaptation du livre du même nom :

 


 

Hellboy 2 :

 


 

20th century boys

 


Quand on a 10 ans on aime bien se raconter des histoires de guerriers qui sauvent le monde. C'est qu'ont fait Kenji et ses potes en 1969.

Ils ne pouvaient pas savoir que leurs prédictions de fin du monde se réaliserait et que eux seuls pourraient l'empêcher. (Résumé rapide en 3 lignes, résumé plus complet demain)