Toute la vérité sur les dessins animés japonais
Par Lili le vendredi, avril 25 2008, 12:55 - Société - Lien permanent
Je viens d'entendre à la radio une phrase qui me hérisse toujours.
Remettons le contexte : Europe 1, émission sur les contes de fées et un auditeur lance : "Il vaut mieux lire un conte aux enfants que les laisser toutes la journée devant les dessins animés qui ne sont que violence". Je n'ai qu'une réponse :
NON ! C'EST FAUX !
Il faut savoir que c'est la mentalité française qui est violente ! Ici dessin animé = enfant.
Au Japon, chaque DA et manga a une classification d'âge et de sexe (fille ou garçon). Un garçon ne lira pas Candy et une fille sera plus attiré par Sailor Moon que Dragon ball Z.
Lorsque Dorothée a importé tout ça, elle en avait rien à faire de cette classification. C'est pour ça que le mercredi on avait droit à Ken le survivant qui, de mémoire, est pour ado de plus de 15 ans avec un fort potentiel gay (pour le manga) et à Sailor moon (pour demoiselle de 10 ans au premier degrés mais à fort potentiel lesbien pour plus grandes).
Aujourd'hui, les gamins jurent par Yugiho ! Mais yugi-ho dans le manga c'est de la torture morale : tu perds tu deviens fou !
A côté de ça Pokemon, Dragon ball, Saint-Seya (chevaliers du zodiaque) prônent le combat mais pour évoluer non pour faire mal.
De plus, vous oubliez Jeanne et Serge, Lucie embrasse moi, Docteur Slump, et consor : quelle violence dans ces titres que du sang du sperme, des viols, des boyaux !
Alors avant de crier au loup, renseignez-vous par vous-même : allez dans les lieux de cultes parisiens (Tonkam, Album,etc) et vous verrez que tous ces dessins animés sont autant des contes de fées que blanche-neige et cendrillon !
Pour la petite histoire : Candy fut censuré en France, un des gars meurt à la guerre mais pas dans la version française.
Hors sujet : il reste 2 lots à gagner dans la note précédente^^